Sir John, mon maître, je réclame le combat avec cette latte de bois… Je te jette le démenti à la gorge, à la gorge, à la gorge.
Par le jour ! alors c’était lui.
Monsieur, je ne suis pas d’humeur à beaucoup parler. Mais si vous faites couler votre sale humeur sur moi, je vous dirai : Attrape ! Et voilà l’humeur de la chose.
Vous voyez que les faits sont niés, messieurs ; vous l’entendez.
En voilà assez ; je crois qu’il est presque l’heure de dîner, car ma femme vient à notre rencontre.
Vous vous appelez madame Gué, si je ne me trompe.
Vous ne vous trompez que sur le mot madame. Mon mari s’appelle Gué, monsieur.
Je désire faire avec vous plus ample connaissance, ainsi qu’avec vous, bonne maîtresse Page.
De tout mon cœur, sir John. Allons, mari, venez-vous ? Le dîner nous attend.
De tout mon cœur. Marchons, messieurs.
Mais, en vérité, pourquoi me retenez-vous ? Que me voulez-vous ?
Moi ! rien ou peu de chose. Je vous aime beaucoup, et mon oncle peut vous dire quelle est ma position. Si vous pouvez m’aimer, eh bien, soit. Sinon, bonne chance au préféré !
Vous parlez bien, maître Slender. Mais d’abord permettez-moi de connaître votre caractère, et ensuite de vous aimer, si je peux.
Ah ! par Dieu ! il n’y a pas un homme dans la chrétienté qui puisse souhaiter davantage. Est-ce que vous avez des ours dans votre ville, mistress Anne, que vos chiens aboient ainsi ?