— J’ai envoyé après lui : il dit qu’il viendra. — Comment le fêterai-je ? Que lui donnerai-je ? — Car la jeunesse s’achète plus souvent qu’elle ne se donne ou ne se prête. — Je parle trop haut. — Où est Malvolio ?… Il est grave et amer, — et c’est le serviteur qui convient à ma position… — Où est Malvolio ?
Il arrive, madame, mais dans un bien étrange état. Il est sûrement possédé, madame.
Çà, qu’y a-t-il ? Est-ce qu’il divague ?
Non, madame, il ne fait que sourire ; Votre Excellence ferait bien d’avoir quelque garde près d’elle, s’il vient ; car assurément l’homme a le cerveau fêlé.
Va le chercher… Je suis aussi insensée que lui, — s’il y a parité entre folie triste et folie gaie.
Eh bien, Malvolio ?
Chère dame, ho ! ho !
Tu souris ? Je t’ai envoyé chercher pour une affaire grave.
Grave, madame ? Je puis être fort grave… Ça cause