pour le bien jouer, il a besoin d’une sorte d’esprit : — il doit observer l’humeur de ceux qu’il plaisante, — la qualité des personnes et le moment, — en se jetant, comme le faucon hagard, sur la moindre plume — qui passe devant ses yeux. C’est un métier — certes aussi ardu que l’état du sage ; — car la folie, dont il ne fait montre que sagement, est ingénieuse ; — tandis que les sages, une fois tombés dans la folie, perdent toute raison.
Salut, gentilhomme !
Salut, monsieur.
Dieu vous garde, monsieur.
Et vous aussi ; votre serviteur.
J’espère que vous l’êtes, monsieur, comme je suis le vôtre.
Voulez-vous vous hasarder dans la maison ? Ma nièce désire que vous entriez, si vous avez affaire à elle.
Votre nièce est ma destination, monsieur, je veux dire qu’elle est le but de mon voyage.
Tâtez vos jambes, monsieur, mettez-les en mouvement,
Je suis mieux sur mes jambes, monsieur, que ne l’est votre phrase quand vous me dites de tâter mes jambes.