— L’argent que vous me devez pour la chaîne !
— Je ne vous dois rien tant que je n’ai pas reçu la chaîne.
— Vous savez bien que je vous l’ai donnée, il y a une demi-heure.
— Vous ne m’avez rien donné ; vous m’offensez fort en disant cela.
— Vous m’offensez plus fort, monsieur, en le niant. — Considérez qu’il y va de mon crédit.
— Eh bien, officier, arrêtez-le à ma requête.
— Je vous arrête, et je vous somme, au nom du duc, de m’obéir.
— Ceci me touche dans ma réputation. — Consentez à payer cette somme pour moi, — ou je vous fais appréhender par cet officier.
— Que je consente à te payer pour ce que je n’ai pas eu ! — Arrête-moi, être stupide, si tu l’oses !
— Voici tes honoraires ; officier, arrête-le. — Je n’épargnerais pas mon propre frère en pareil cas, — s’il se jouait de moi aussi ouvertement.
— Je vous arrête, monsieur ; vous avez entendu la requête.