plaisanteries. — Vous ne connaissez pas le Centaure ! Vous n’avez pas reçu d’or ! — Votre maîtresse vous a envoyé me chercher pour dîner ! — Je demeure au Phénix ! Étais-tu fou — de me faire des réponses aussi folles ?
— Quelles réponses, monsieur ? quand ai-je dit de pareilles paroles ?
— À l’instant, ici même, il n’y a pas une demi-heure.
— Je ne vous ai pas vu depuis que vous m’avez renvoyé d’ici — au Centaure avec l’or que vous m’aviez remis.
— Maraud, tu as nié avoir reçu cet or ; — et tu m’as parlé d’une maîtresse et d’un dîner, — sornettes qui m’ont fort déplu, tu l’as senti, j’espère.
— Je suis bien aise de vous voir dans cette joyeuse veine. — Que signifie cette plaisanterie ? dites-le-moi, maître, je vous en prie.
— Oui-dà, tu railles, et tu me nargues en face ? — Crois-tu que je plaisante ? Tiens, attrape ça, et ça.
— Arrêtez, monsieur, au nom du ciel ; votre plaisanterie devient grave. — À quel propos me houspillez-vous ainsi ?
— Parce que familièrement parfois — je vous prends pour mon bouffon et je cause avec vous, — votre impertinence se rit de ma bienveillance, — et en prend à son aise avec mes moments sérieux. — Quand le soleil brille, que les moucherons espiègles s’ébattent, soit ; — mais