chissants de la splendide chevalerie ! — Les fées ont pour lettres les fleurs. — Allez, dispersez-vous ; mais, jusqu’à une heure, — n’oublions pas de danser notre ronde coutumière — autour du chêne de Herne le chasseur.
— Je vous en prie, mettez-vous en place, la main serrée dans la main ; — et vingt vers luisants nous serviront de lanternes — pour guider notre mesure autour de l’arpre. — Mais arrêtez ! je sens un homme de la terre moyenne.
Que les cieux me défendent de ce lutin welche ! Il me métamorphoserait en un morceau de fromage.
— Vil reptile, tu as été atteint dès ta naissance du mauvais œil.
— Qu’on me touche le bout de son doigt avec le feu de l’épreuve ; — s’il est chaste, la flamme descendra en arrière, — sans lui faire de mal ; mais s’il tressaille, — c’est qu’il a la chair d’un cœur corrompu.
— Une épreuve, allons !
Voyons, ce pois-là va-t-il prendre feu ?
Oh ! oh ! oh !
— Corrompu, corrompu, souillé dans ses désirs ! — Entourez-le, fées, chantez-lui les vers méprisants, — et, tout en courant, pincez-le en mesure.
Fi des pensées pécheresses !
Fi du vice et de la luxure !