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SCÈNE X.

slender.

Oui, c’est vrai ; autant que j’aime aucune femme du Glocestershire.

shallow.

Il vous maintiendra comme une dame.

slender.

Oui, aussi bien que n’importe quel mortel, huppé ou non, au-dessous du rang d’esquire.

shallow.

Il vous assurera cent cinquante livres de préciput.

anne.

Cher monsieur Shallow, laissez-le faire lui-même sa cour.

shallow.

Vraiment, je vous remercie ; je vous remercie de ce bon encouragement. Elle vous appelle, neveu ; je vous laisse ensemble.

anne.

Eh bien, maître Slender ?

slender.

Eh bien, ma bonne mistress Anne ?

anne.

Quelles sont vos volontés ?

slender.

Mes volontés ! vive Dieu ! voilà une jolie plaisanterie, vraiment ! Je ne les ai pas arrêtes, grâce au ciel ; je ne suis pas si malade, le ciel soit loué !

anne.

J’entends demander, maître Slender, ce que vous me voulez.

slender.

Ma foi, pour ma part, je ne vous veux rien ou presque rien. Votre père et mon oncle ont fait une motion ; si elle me réussit, bien ; sinon, bonne chance au préféré !