airs de femmes en habits d’hommes, et qui sentent comme le marché aux herbes à la saison des simples. Je ne le puis, moi ; mais je t’aime, je n’aime que toi, et tu le mérites.
Ne me trahissez pas, messire ; j’en ai peur, vous aimez mistress Page.
Tu ferais aussi bien de dire que j’aime à flâner devant la porte de la prison pour dettes, laquelle m’est aussi odieuse que la gueule d’un four à chaux.
Ah ! Dieu sait combien je vous aime, et vous en aurez la preuve un jour.
Gardez-moi cette inclination ; j’en serai digne.
Eh ! vous en êtes digne, je dois vous le dire, sans quoi je ne l’aurais pas,
Mistress Gué ! mistress Gué ! voici mistress Page à la porte, tout en nage, tout essoufflée, l’air effaré ; elle tient à vous parler sur-le-champ.
Elle ne me verra pas ; je vais m’embusquer derrière la tapisserie.
Faites, je vous en prie ; c’est une femme si bavarde.
Eh bien ! qu’y a-t-il ?
Ah ! mistress Gué, qu’avez-vous fait ? Vous êtes