— Comme ils ne parlent pas l’anglais, ils m’ont prié — de dire à Votre Grâce qu’ayant appris par la renommée — qu’une compagnie si belle et si noble — devait se réunir ici ce soir, ils n’ont pu moins faire, — dans leur respectueuse admiration pour la beauté, — que de quitter leur troupeau ; et, sous vos gracieux auspices, — ils demandent la permission de voir ces dames, et de passer — une heure de réjouissances avec elles.
Dites-leur, milord chambellan, — qu’ils ont fait grand honneur à ma pauvre maison ; je leur en rends — mille grâces, et je les prie de faire selon leur bon plaisir.
— La plus jolie main que j’aie jamais touchée ! Ô beauté, — je ne t’ai connue que d’aujourd’hui.
— Milord ?…
Votre Grâce ?
Veuillez leur dire ceci de ma part : — qu’il doit y avoir parmi eux un personnage qui par son rang — est plus digne de cette place que moi-même, et que, — si je le reconnaissais, je la lui offrirais — avec mon amour et mon hommage.
C’est bien, milord.
— Que disent-ils ?
Ils confessent tous qu’il y a là — en effet un tel person-