soldats ! comptez sur la victoire ; — et, la victoire une fois obtenue, comptez sur une large paie.
— Que conseillez-vous, milords ? Édouard, parti de Belgique — avec un tas d’Allemands impétueux et de Hollandais stupides, — a traversé sain et sauf le détroit, — et avec ses troupes il marche droit sur Londres ; — et nombre d’étourdis se joignent à lui.
— Faisons une levée, et repoussons-le.
— Un feu léger est vite étouffé : — si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l’éteindre.
— J’ai dans le Warwickshire des amis loyaux, — qui, sans être mutins dans la paix, sont hardis à la guerre ; — je vais les réunir. Toi, fils Clarence, — dans les comtés de Suffolk, de Norfolk et de Kent, tu presseras — les chevaliers et les gentilshommes de se joindre à toi. — Toi, frère Montague, dans les comtés de Buckingham, — de Northampton et de Leicester, tu trouveras — des hommes tout disposés à se rendre à ton commandement ; — et toi, brave Oxford, qui est si prodigieusement aimé — dans l’Oxfordshire, tu y réuniras tes amis. — Quant à mon souverain, qu’entourent les citoyens dévoués, — comme les mers ceignent cette île, — comme les nymphes font cercle autour de la chaste Diane, — il restera à Londres, jus-