— Il ne nous reste plus, milord, — qu’à marcher sur Londres avec nos soldats.
— Oui, c’est la première chose que nous ayons à faire : — délivrons le roi Henry de sa prison, — et faisons-le asseoir sur le trône royal.
— Madame, qu’est-ce qui cause en vous ce changement soudain ?
— Comment ! mon frère Rivers, en êtes-vous encore à apprendre — le malheur qui vient d’arriver au roi Édouard ?
— Quoi ! la perte de quelque bataille rangée avec Warwick ?
— Non, mais la perte de sa royale personne.
Mon souverain est-il donc tué ?
— Oui, presque, car il est prisonnier ; — soit qu’il ait été livré par une trahison de sa garde, — soit qu’il ait été surpris à l’improviste par son ennemi. — Et, à ce que j’ai appris en outre, — il vient d’être commis à la garde de l’évêque d’York, — frère de l’inflexible Warwick, et partant notre ennemi.