tingué. — Eh quoi ! Votre Grâce est morte, milord de Somerset ?
— Que tel soit l’avenir de toute la descendance de Jean de Gand !
— J’espère secouer ainsi la tête du roi Henry.
— Et moi aussi, victorieux prince d’York, — tant que je ne t’aurai pas vu assis sur ce trône — qu’usurpe maintenant la maison de Lancastre, — je le jure, par le ciel, ces yeux ne se fermeront pas. — Voici le palais de ce roi timoré, — et voici le siége royal : prends-en possession, York ; — car il est à toi, et non aux héritiers du roi Henry.
— Assiste-moi donc, cher Warwick, et je vais le faire ; — car c’est par la force que nous avons pénétré ici.
— Nous vous assisterons tous : celui qui fuit est mort.
— Merci, noble Norfolk… Restez près de moi, milords ; — et vous, soldats, restez, et logez près de moi cette nuit.
— Et quand le roi viendra, ne lui faites aucune violence, — à moins qu’il ne tente de vous expulser par la force.
— La reine tient ici son parlement aujourd’hui ; — mais elle ne se doute guère que nous serons de son conseil : — par les paroles ou par les coups, nous reconquerrons ici nos droits.
— Armés comme nous sommes, restons dans ce palais.