épouvanter la terre de France. — Si seulement son image était restée parmi vous, — le plus fier d’entre vous en serait terrifié. — Donnez-moi leurs corps ; que je puisse les emporter d’ici, — et leur donner la sépulture qui convient à leur mérite.
— On croirait que cet insolent est le fantôme du vieux Talbot, — si fièrement impérieux est le ton dont il parle. — Au nom du ciel ! qu’il emporte ces cadavres ; si nous les gardions ici, — ils ne feraient qu’infecter et putréfier l’air.
— Va, enlève ces corps d’ici.
Je vais les emporter, — mais de leurs cendres surgira — un phénix qui fera frémir toute la France.
— Pourvu que nous en soyons débarrassés, fais-en ce que tu voudras. — Et maintenant que nous sommes en veine de conquête, à Paris ! — Tout est à nous, maintenant qu’est tué le sanguinaire Talbot.
— Avez-vous lu les lettres du pape, — de l’empereur et du comte d’Armagnac ?
— Oui, milord, et en voici la teneur : — elles supplient humblement Votre Excellence — de faire qu’une