lade des hommes, — quand, pour une cause si légère et si frivole, — surgissent de si factieuses rivalités ! — Mes bons cousins d’York et de Somerset, — calmez-vous, je vous prie, et vivez en paix.
— Que ce différend soit d’abord vidé par les armes, — et ensuite Votre Altesse imposera la paix.
— La querelle ne touche que nous seuls ; — permettez donc que nous la décidions entre nous.
— Voici mon gage ; accepte-le, Somerset.
— Non, que la querelle reste où elle a commencé.
— Veuillez y consentir, mon honorable lord.
— Y consentir ! Maudite soit votre dispute ! — Et puissiez-vous périr, avec votre effronté bavardage ! — Présomptueux vassaux ! n’avez-vous pas honte de venir, — avec ces indécentes et outrageuses clameurs, — troubler et importuner le roi et nous ?
À York et à Somerset.
— Et vous, milords, il me semble que vous avez grand tort — d’encourager leurs coupables récriminations, — et plus grand tort de prendre occasion de leurs invectives — pour susciter une altercation entre vous ; — écoutez-moi, suivez un plus sage parti.
— Cela afflige Son Altesse. Mes bons lords, soyez amis.
— Approchez, vous qui voudriez combattre, — je vous