— Oui, milord, c’est tout ce qu’il écrit.
— Eh bien, lord Talbot ira lui parler, — et le punira de cette vilenie.
À Talbot.
— Qu’en dites-vous, milord ? Cela vous convient-il ?
— À moi, mon suzerain ? Oui, certes ; si vous ne m’aviez prévenu, — j’aurais imploré de vous cette mission.
— Rassemblez donc vos forces, et marchez vite contre lui ; — qu’il sache comme nous prenons mal sa trahison — et quel crime il y a à se jouer de ses amis.
— Je pars, milord, désirant de tout cœur — que vous puissiez voir la confusion de vos ennemis.
— Accordez-moi le combat, gracieux souverain !
— Et à moi aussi, milord, accordez-moi le combat !
— C’est un de mes gens ; écoutez-le, noble prince !
— Et c’est un des miens. Bien-aimé Henry, soyez-lui favorable.
— Patience, milords, et laissez-les parier.
à Vernon et à Basset.
— Dites, messieurs, quel est le motif de ces clameurs ? — Pourquoi demandez-vous le combat ? Et avec qui ?