— Il y a là un rocher dont la tête haute et penchée — regarde avec terreur la mer qu’il domine ; — mène-moi seulement au bord de l’abîme, — et je réparerai la misère que tu supportes — par quelque libéralité : une fois là, — je n’aurai plus besoin de guide.
Donne-moi ton bras ; — le pauvre Tom va te conduire.
— Soyez le bienvenu, milord ; je m’étonne que notre débonnaire mari — ne soit pas venu à notre rencontre.
Eh bien, où est votre maître ?
— Au château, madame ; mais jamais homme ne fut si changé. — Je lui ai parlé de l’armée qui est débarquée ; — il a souri. Je lui ai dit que vous arriviez ; — il a répondu : Tant pis. Quand je lui ai appris la trahison de Glocester — et les loyaux services de son fils, — il m’a appelé sot, — et m’a dit que j’avais mis l’endroit à l’envers. — Il semble charmé de ce qui devrait lui déplaire, — et contrarié de ce qui devrait lui plaire.
Alors ne venez pas plus loin. — Ce sont les lâches terreurs de son caractère — qui l’empêchent de rien oser. Il se refuse à sentir les outrages — qui l’obligeraient à des re-