lérable — à présent que l’adversité qui me fait courber fait plier le roi… — Il est frappé comme père, et moi comme fils !… Tom, éloigne-toi ; — sois attentif aux grands bruits et reparais — dès que l’opinion qui te salissait de ses outrageantes pensées, — ramenée à toi par l’évidence, t’aura réhabilité. — Advienne que pourra cette nuit, pourvu que le roi soit sauvé ! — Aux aguets, aux aguets !
Rendez-vous en toute hâte près de milord votre mari ; montrez-lui cette lettre. L’armée française est débarquée.
Qu’on aille chercher le misérable Glocester !
Qu’on le pende sur-le-champ !
Qu’on lui arrache les yeux !
Abandonnez-le à mon déplaisir… Edmond, accompagnez notre sœur. Le châtiment que nous sommes tenus d’infliger à votre perfide père ne doit pas vous avoir pour témoin. Conseillez au duc chez qui vous vous rendez de hâter ses préparatifs ; nous nous engageons à en faire autant. Nos courriers établiront entre nous de rapides intelligences. Adieu, chère sœur !
Adieu, milord de Glocester.