— De grâce, soyez indulgent. Si vous nous refusez votre aide — dans une extrémité si urgente, ne — narguez pas notre détresse. Mais, assurément, si vous — vouliez plaider la cause de votre patrie, votre belle parole, — bien mieux que l’armée que nous pouvons lever à la hâte, — arrêterait notre compatriote.
Non, je ne m’en mêlerai pas.
— Je vous en prie, allez le trouver.
Que puis-je faire ?
— Essayez seulement ce que votre amitié peut — pour Rome auprès de Marcius.
Soit ! Mais supposez que Marcius me renvoie, — comme Cominius, sans m’entendre ! Qu’en résultera-t-il ? — La désolation d’un ami, frappé au cœur — par son indifférence. Supposez cela !
N’importe : votre bonne volonté — vous aura valu la gratitude de Rome, mesurée — à vos généreuses intentions.
Je consens à le tenter… — Je crois qu’il m’écoutera. Quand je pense pourtant qu’il mordait ses lèvres — et qu’il grommelait ainsi devant le bon Cominius, cela me décourage fort… — Il aura été pris dans un mauvais