reuse campagne, à nous parler — un peu des nobles exploits accomplis — par Caïus Marcius Coriolan, — que nous sommes venus ici remercier et récompenser — par des honneurs dignes de lui.
Parlez, bon Cominius. — N’omettez aucun détail, et obligez-nous à confesser — plutôt l’impuissance de l’État à s’acquitter — que la défaillance de notre gratitude.
Chefs du peuple, — nous réclamons votre plus bienveillante attention, et ensuite — votre favorable intervention auprès du peuple — pour le faire adhérer à ce qui se décidera ici.
Nous sommes rassemblés — pour une cordiale entente ; et nous sommes de tout cœur — disposés à honorer et à exalter — le héros de cette réunion.
Et nous serons d’autant plus — ravis de le faire, s’il s’attache désormais — à témoigner pour le peuple une plus affectueuse estime — que par le passé.
C’est de trop ! c’est de trop ! — Vous auriez mieux fait de garder le silence. Vous plaît-il — d’écouter Cominius ?
Très-volontiers : — mais pourtant mon observation était plus convenable — que votre boutade.
Il aime vos plébéiens : — mais ne le forcez pas à coucher avec eux. — Digne Cominius, parlez.
Non, gardez votre place.
— Asseyez-vous, Coriolan ; ne rougissez pas d’entendre — ce que vous avez fait de glorieux.