— Oui, madame, si vous y consentez.
— Et vous, Gratiano, êtes-vous de bonne foi ?
— Oui, ma foi, seigneur.
— Nos noces seront fort honorées de votre mariage. —
Nous jouerons avec eux mille ducats à qui fera le premier garçon.
Bourse déliée.
— Oui ; on ne peut gagner à ce jeu-là que bourse déliée. — Mais qui vient ici ! Lorenzo et son infidèle ? — Quoi ! mon vieil ami de Venise, Solanio !
— Lorenzo et Solanio, soyez les bienvenus ici ; — si toutefois la jeunesse de mes droits céans — m’autorise à vous souhaiter la bienvenue… Avec votre permission, — douce Portia, je dis à mes amis et à mes compatriotes — qu’ils sont les bienvenus.
Je le dis aussi, mon seigneur. — Ils sont tout à fait les bienvenus.
— Je remercie Votre Grâce… Pour ma part, mon seigneur, — mon dessein n’était pas de venir vous voir ici ; — mais Solanio, que j’ai rencontré en route, — m’a tellement supplié de venir avec lui — que je n’ai pu dire non.