mon père ont été mal comprises, — et que plusieurs de ceux qui l’entourent ont, avec trop de licence, — faussé sa volonté et son autorité. — Milord, ces griefs seront redressés promptement ; — sur mon âme, ils le seront. Si vous le trouvez bon, — renvoyez vos troupes dans leurs différents comtés, — comme nous, les nôtres ; puis ici même, entre les armées, buvons ensemble amicalement, et embrassons-nous, — que tous les yeux puissent remporter le témoignage — de notre affectueuse réconciliation.
— J’ai votre parole princière pour tous ces redressements ?
— Je vous la donne, et je tiendrai ma parole ; — et sur ce, je bois à Votre Grâce.
— Capitaine, va annoncer à nos troupes — cette nouvelle de paix ; qu’elles soient payées et licenciées ; — je sais que cela leur plaira. Hâte-toi, capitaine.
— À vous, mon noble lord de Westmoreland !
— Je fais raison à Votre Grâce. Et, si vous saviez que de peines — j’ai prises pour amener cette paix, — vous boiriez de tout cœur ; mais ma sympathie pour vous — se manifestera bientôt plus ouvertement.
— Je ne doute pas de vous.
J’en suis heureux. — À votre santé, mon cher lord et gentil cousin Mowbray.