faute de mieux, d’appeler mon ami, je pourrais être triste, et triste pour tout de bon.
Oh ! bien difficilement, pour un pareil motif.
Sur ma parole, tu me crois dans les petits papiers du diable, autant que toi et Falstaff, pour l’endurcissement et la perversité. Qui vivra, verra. Toutefois, je te le déclare, mon cœur saigne intérieurement quand je sais mon père si malade ; mais dans une mauvaise compagnie telle que la tienne, j’ai dû, et pour cause, m’abstenir de toute ostentation de douleur.
Pour quelle cause ?
Que penserais-tu de moi si je pleurais ?
Vous seriez, dans ma pensée, un hypocrite tout à fait princier.
Ce serait la pensée de tout le monde ; et tu es un gaillard heureusement prédisposé à penser comme tout le monde ; jamais la pensée d’un homme n’a suivi mieux que la tienne les sentiers battus : effectivement, dans la pensée de tout le monde, je serais un hypocrite. Et qu’est-ce qui porte votre éminentissime pensée à penser ainsi ?
Ah ! c’est que vous avez été si libertin et si étroitement lié avec Falstaff…
Et avec toi.
Par le ciel, j’ai bonne réputation ; je puis entendre de