aujourd’hui dans nos rangs, — un noble comte et bien d’autres — seraient vivants à cette heure, — si, en vrai chrétien, tu avais loyalement transmis — d’une armée à l’autre mon loyal message.
— Ce que j’ai fait, ma sûreté me le conseillait ; — et je subirai patiemment le sort — inévitable qui m’accable.
— Conduisez Worcester à la mort, ainsi que Vernon ; — quant aux autres coupables, nous attendrons.
Quel est l’état du champ de bataille ?
— Le noble Écossais, lord Douglas, voyant — la fortune de la journée entièrement tournée contre lui, — le noble Percy tué, et tous ses hommes — pris de panique, s’est enfui avec le reste ; — et, en tombant d’une colline, il s’est tellement meurtri — que les assaillants l’ont fait prisonnier. Dans ma tente — est le Douglas ; et je conjure Votre Grâce — de permettre que je dispose de lui.
De tout mon cœur.
— À vous donc, frère John de Lancastre, — appartiendra ce généreux office. — Allez trouver Douglas, et rendez-lui — sans rançon liberté pleine et entière. — Sa valeur, imprimée aujourd’hui sur nos cimiers, — nous a appris à honorer de tels hauts faits — dans la personne même de nos adversaires.
— Ainsi, il ne nous reste plus qu’à diviser nos forces. — Vous, mon fils John, et vous, mon cousin Westmoreland, — vous vous porterez sur York en toute hâte, —