Cordieu ! les dindons meurent de faim dans mon panier… Holà, palefrenier ! La peste t’étouffe ! As-tu pas d’yeux dans la tête ? Est-ce que tu n’entends pas ! Si l’on n’est pas en droit de te fendre la caboche comme de boire un coup, je suis un franc coquin… Arrive donc, pendard !… Est-ce que tu n’as pas de conscience ?
Bonjour, voiturier. Quelle heure est-il ?
Je pense qu’il est deux heures.
Je t’en prie, prête-moi ta lanterne, pour voir mon cheval hongre à l’écurie.
Tout beau, je vous prie, je sais un tour qui en vaut deux comme celui-là, sur ma parole.
Je t’en prie, prête-moi la tienne.
Oui-dà ! Tâche de deviner quand… Prête-moi ta lanterne, dit-il ?… Parbleu, je te verrai pendre auparavant.
Voiturier, l’ami, à quelle heure comptez-vous arriver à Londres ?
Assez tôt pour aller au lit avec une chandelle, je te le garantis… Venez, voisin Mugs, nous allons réveiller ces messieurs ; ils veulent voyager en compagnie, car ils ont un bagage considérable.