— Nous te remercions pour ta peine, noble Percy ; — à tes mérites seront décernées des récompenses méritées.
— Milord, j’ai envoyé de Londres à Oxford — les têtes de Brocas et de sir Bennet Seely, — deux des dangereux affidés — qui ont comploté à Oxford ton effroyable renversement.
— Tes services, Fitzwater, ne seront pas oubliés ; — je sais toute la noblesse de ton mérite.
— Le grand conspirateur, l’abbé de Westminster, — accablé de remords et de mélancolie amère, — à livré son corps à la tombe ; — mais voici Carlisle vivant pour subir — ton royal arrêt et la peine de son orgueil.
— Carlisle, voici notre arrêt : — Choisis quelque retraite, quelque pieuse résidence, — autre que celle que tu possèdes, et vas-y jouir de la vie. — Pourvu que tu vives en paix, tu mourras libre de toute persécution. — Car, bien que tu aies toujours été mon ennemi, — je vois en toi de hautes étincelles d’honneur.
— Grand roi, je te présente dans ce cercueil — ta crainte ensevelie. Ci-gît, inanimé, — le plus puissant