Venez, ma nièce, je vais — vous mettre en lieu sûr… Allez rassembler vos hommes, — et rejoignez-moi immédiatement au château de Berkley. — Je devrais également aller à Plashy, — mais le temps ne me le permet pas. Tout est bouleversé ; — tout est livré à la confusion.
— Le vent est bon pour porter les nouvelles en Irlande ; — mais aucune n’en revient. Lever des forces — proportionnées à celles de l’ennemi, — c’est pour nous tout à fait impossible.
— En outre, notre dévouement au roi — nous dévoue à la haine de ceux qui n’aiment pas le roi.
— C’est-à-dire du peuple capricieux : car son amour — est dans sa bourse : et quiconque la vide — lui remplit le cœur d’une mortelle haine.
— Ainsi le roi est généralement condamné.
— Si le jugement dépend du peuple, nous le sommes également, — ayant toujours été dévoués au roi.
— Eh bien, je vais me réfugier sur-le-champ au château de Bristol : — le comte de Wiltshire y est déjà.
— J’irai avec vous : car le plus léger service — que le peuple hostile puisse nous rendre, — c’est de nous mettre tous en pièces, le chien ! — Voulez-vous venir avec nous ?
— Non, je vais en Irlande près de Sa Majesté. — Adieu. Si les présages de mon cœur ne sont pas vains, — nous