Annoncez à cette ville lâche et voluptueuse — notre terrible approche.
— Jusqu’à ce jour vous avez vécu et employé le temps — avec toute licence, faisant de votre volonté — la norme de la justice ; jusqu’à ce jour, moi et tous ceux — qui sommeillaient à l’ombre de votre pouvoir, — nous avons erré les bras croisés, exhalant — en vain nos souffrances. Maintenant le temps est mûr ; et l’énergie trop longtemps courbée de l’homme fort — se redresse en criant : Assez ! La vengeance hors d’haleine — va s’affaisser pantelante sur vos fauteuils de repos ; — et l’insolence poussive va perdre le souffle — dans l’épouvante d’une fuite effarée.
Noble jeune homme, — quand tes ressentiments n’étaient encore que des pensées, — avant que tu eusses le pouvoir et que nous eussions motif de te redouter, — nous avons envoyé vers toi pour verser un baume sur ta fureur — et