dis-les tous ; n’aie de charité pour aucun. — Avant de secourir le mendiant, laisse la chair affamée — tomber de son squelette. Donne aux chiens — ce que tu refuses aux hommes. Que les prisons les dévorent ! — Que les dettes les flétrissent et les dépouillent ! Qu’ils soient comme des forêts désolées ! — Et puissent les maladies sucer leur sang perfide ! — Sur ce, adieu et prospère.
— Oh ! laissez-moi rester et vous consoler, mon maître !
Si tu redoutes les malédictions, — ne reste pas ; fuis, tandis que tu es béni et sauf. — Ne revois jamais l’homme, et que je ne te revoie jamais.
Si j’ai pris bonne note de l’endroit, sa demeure ne doit pas être éloignée.
Que faut-il penser de lui ? Devons-nous tenir pour vraie la rumeur qu’il regorge d’or ?
C’est certain. Alcibiade l’affirme ; Phryné et Timandra ont eu de l’or de lui ; il a également enrichi de ses largesses de pauvres soldats maraudeurs. On dit qu’il a donné à son intendant une forte somme.
Alors cette banqueroute n’était qu’une feinte pour éprouver ses amis.