Ni toi tout à fait un sage ; autant j’ai de folie, autant tu manques de sagesse.
Cette réponse-là est digne d’Apemantus.
Place, place ! voici le seigneur Timon.
Viens avec moi, fou, viens.
Je ne m’attache pas toujours à l’amant, au frère aîné, ou à la femme ; je sais parfois suivre le philosophe.
Passez à côté, je vous prie ; je vous parlerai tout à l’heure.
— Vous me surprenez. Pourquoi — ne m’avez-vous plus tôt exposé pleinement ma situation ? — j’aurais pu restreindre ma dépense — dans la mesure de mes ressources.
Vous avez refusé de m’entendre, — toutes les fois que je vous l’ai proposé.
Allons donc ! — peut-être choisissiez-vous quelques moments — inopportuns où je ne pouvais vous écouter ; — et vous faisiez de cette impuissance un argument — pour vous excuser.
Ô mon bon seigneur, — bien des fois j’ai apporté mes comptes, — et les ai mis devant vous ; vous les jetiez de