Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 10.djvu/252

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
248
TIMON D'ATHÈNES.

premier seigneur, prenant le bijou.

— Je suis déjà tellement comblé par vous.

tous.

Nous le sommes tous.


Entre un serviteur.
le serviteur.

— Monseigneur, plusieurs nobles du sénat — viennent de mettre pied à terre pour vous faire visite.

timon.

— Ils sont les très-bien venus.

flavius.

Je conjure Votre Seigneurie — de daigner m’entendre, sur un sujet qui la touche de près.

timon.

— De près ? Alors je t’écouterai dans un autre moment. — Je t’en prie, prépare tout pour fêter les nouveaux venus.

flavius, à part.

Je ne sais guère comment.


Entre un second serviteur.
second serviteur.

— Sous le bon plaisir de Votre Honneur, le seigneur Lucius — vous offre, comme un hommage spontané de son amitié, — quatre chevaux blancs comme le lait, harnachés d’argent.

timon.

— Je les accepte volontiers : que ce présent — soit dignement reconnu.


Entre un troisième serviteur.
troisième serviteur.

Ne vous déplaise, monseigneur, ce noble gentilhomme,