Tu n’en es que plus réprouvé de la manquer toujours.
Tu vas au banquet du seigneur Timon ?
Oui, pour voir la viande remplir des coquins et le vin échauffer des sots.
Salut ! salut !
Tu es un sot de m’envoyer deux saluts.
Pourquoi, Apemantus ?
Tu aurais du en garder un pour toi-même, car tu n’en obtiendras pas un seul de moi.
Va te faire pendre.
Non, je ne veux rien faire sur ton injonction : adresse tes requêtes à ton ami.
Va-t’en, chien incorrigible, ou je te chasse d’ici.
Je vais fuir, comme un chien, la ruade de l’âne.
— Il est l’ennemi de l’humanité… Eh bien, entrerons-nous — pour savourer les magnificences de Timon ? Il dépasse — en magnanimité la bienfaisance même.
— Il la répand à flots. Plutus, le dieu de l’or, — n’est que son intendant. Pas de service qu’il ne récompense — sept fois pour une. Pas de don qu’il reçoive — sans offrir en