— Pour notre grossière offense enseignez-nous, chère madame, — quelque belle excuse.
La meilleure est un aveu. — N’étiez-vous pas ici déguisé il n’y a qu’un moment ?
— Oui, madame.
Et vous aviez toute votre réflexion ?
— Qui, belle madame.
Eh bien, quand vous étiez ici, — qu’est-ce donc que vous disiez tout bas à l’oreille de votre dame ?
— Que je l’estimais plus que le monde entier.
— Quand elle vous prendra au mot, vous la repousserez.
— Sur mon honneur, non.
Paix, paix ! arrêtez ! — Après un serment déjà violé, vous ne répugnez plus à vous parjurer.
— Méprisez-moi, si je viole ce serment-là.
— Je vous mépriserais certainement : tenez-le donc… Rosaline, — qu’est-ce que le Russe t’a dit tout bas à l’oreille ?
— Madame, il m’a juré que je lui étais aussi chère — que sa précieuse prunelle ; qu’il me mettait — au-dessus