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SCÈNE VIII.

PHALENE.

Qui aient jamais tourné les yeux vers des mortels !
Ah ! ce…

BOYET.

C’est lui, ma foi, qui en a assez !

PHALÈNE.

Ah ! célestes esprits, accordez-nous la faveur
De ne pas regarder.

BIRON.

De regarder, chenapan !

PHALÈNE.

De regarder avec vos yeux profonds comme les mers…
Avec vos yeux profonds comme les mers…

BOYET.

— Elles ne répondront pas à cette épithète ; — vous feriez mieux de dire : Avec vos yeux profonds comme les filles.

PHALÈNE, à Biron.

— Elles ne m’écoutent pas et cela me déroute.

BIRON.

— Voilà donc ton infaillibilité ! Décampe, chenapan.

Phalène se retire.
ROSALINE.

— Que veulent ces étrangers ? Sachez leurs intentions, Boyet. — S’ils parlent notre langue, notre volonté est — que quelqu’un nous expose simplement leurs projets. — Sachez ce qu’ils veulent.

BOYET, allant à Biron.

— Que voulez-vous de la princesse ?

BIRON.

— Rien que la paix et une cordiale entrevue.

ROSALINE.

— Voyons, que veulent-ils ?