Et toutes ses plaisanteries ne sont que des mots.
— Vous avez bien fait de ne pas lui laisser le dernier mot.
— J’étais aussi disposé à l’accrocher que lui à m’aborder.
— Colères de béliers qui se rencontrent !
Non, galères d’ennemis qui se heurtent ! — Je ne voudrais être bélier, doux agneau, qu’à condition de brouter sur vos lèvres.
— Vous le bélier et moi le pâturage ! La plaisanterie s’arrêtera-t-elle là ?
— Oui, pourvu que vous m’accordiez la pâture.
Pas comme ça, gentille bête. — Mes lèvres ne sont pas devenues vaine pâture, si peu closes qu’elles soient.
— À qui appartiennent-elles ?
À ma fortune et à moi.
— Les beaux esprits veulent toujours disputer ; mais voyons, restez d’accord, mes amis. — Vous ferez mieux de détourner cette guerre civile d’esprit — sur le roi de Navarre et ses bibliophiles ; ici elle est déplacée.
— Si ma pénétration, habile d’ordinaire — à déchif-