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TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN.
réconciliés, et le premier regard échangé entre nous va tuer — toute récrimination… Qu’il ne demande pas notre pardon ! — L’objet de sa grande offense n’existe plus, — et nous en ensevelissons au plus profond de l’oubli — les cendres brûlantes. Qu’il approche — comme un étranger, non comme un coupable.
À un des gentilshommes.
Mandez-lui — que telle est notre volonté.
LE GENTILHOMME.
J’obéis, mon suzerain.
Il sort.
LE ROI, à Lafeu.
— Que dit-il à l’idée d’épouser votre fille ? Lui avez-vous parlé ?
LAFEU.
— Il a une déférence entière pour votre auguste volonté.
LE ROI.
— Nous aurons donc une noce… J’ai reçu des lettres — qui exaltent sa gloire.
Entre Bertrand.
LAFEU.
Il a une belle mine !
LE ROI, à Bertrand.
— Je ne suis pas un jour monotone : — car tu peux voir en moi le soleil en même temps que la grêle. — Devant les plus brillants rayons — les nuages dispersés se retirent. Montre-toi donc, — le temps est redevenu beau.
BERTRAND.
Qu’à mon repentir profond — mon cher souverain pardonne mes fautes !
LE ROI.
Tout est fini. — Plus un mot des temps écoulés. —