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SCÈNE VI.
noircir le chapeau de Pierre, — et la dague de Walter n’avait pas encore de fourreau ! — Il n’y avait d’équipé qu’Adam, Ralph et Grégoire ; — les autres étaient déguenillés, fripés et misérables ; — mais, tels qu’ils sont, les voilà tous venus au devant de vous !
PETRUCHIO.
— Allez, coquins, allez me chercher à souper.
Quelques valets sortent.
Il chante.
« Où est la vie que je menais ? »
— Où sont ces… Asseyez-vous, Catharina, et sois la bienvenue.
Il s’assied.
— Ouf ! ouf ! ouf ! ouf !
Les valets reviennent, apportant le souper.
— Eh bien, dépêchons !… Voyons, ma bonne et douce Cateau, soyez gaie. — Ôtez-moi mes bottes, chenapans, gueux que vous êtes ! Dépêchons.
Il chante.
« C’était un moine de l’ordre gris
Qui se promenait sur la route. »
Qui se promenait sur la route. »
Il tend une de ses bottes à un valet, qui le déchausse.
— Au diable, chenapan ! tu me tords le pied ! Attrape !
Il le frappe.
Et apprends à mieux tirer l’autre — Soyez gaie, Cateau… Holà ! de l’eau !… — Où est mon épagneul Troylus ? Faquin, décampe — et dis à mon cousin Ferdinand de venir ici.
Un valet sort.
— C’est quelqu’un, Cateau, qu’il faudra que tu embrasses et que tu connaisses… — Où sont mes pantoufles ?… Aurai-je enfin de l’eau ?
On lui présente une cuvette.