— Imbécile, va donner des ordres à ceux que tu payes.
Diane a-t-elle jamais embelli la forêt — autant que Catharina pare cette chambre avec son élégance princière ? — Oh ! sois Diane, et que Diane devienne Catharina ; — et qu’alors Catharina soit chaste et que Diane devienne tendre !
— Où avez-vous étudié ce beau discours ?
— C’est un impromptu né de mon esprit !
— Il faut que l’auteur ait de l’esprit pour que l’œuvre en ait !
— Ne suis-je pas spirituel ?
— Oui ! Alors tenez-vous chaudement (10).
— Morbleu, c’est mon intention, suave Catherine, dans ton lit ! — Et sur ce, laissant de côté tout ce babil, — je m’explique en termes clairs. Votre père consent — à ce que vous soyez ma femme, votre dot est réglée ; — et bon gré, mal gré, je vous épouse. — Croyez-moi, Cateau, je suis le mari qu’il vous faut ; — car, par cette lumière qui me fait voir ta beauté, — ta beauté qui me