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ANTOINE ET CLÉOPÂTRE, ROMÉO ET JULIETTE.

(40) Les huit vers précédents manquent à l’édition de 1597.

(41) Ce vers : « Et j’ai évité volontiers qui me fuyait si volontiers » manque à l’édition de 1597.

(42) La fin de ce dialogue entre Montague et Benvolio (depuis ces mots : Voilà bien des matinées, jusqu’à ceux-ci : pour les guérir que pour les connaître,) est une addition à l’esquisse originale. Des vingt-cinq vers qui précèdent, l’édition de 1597 ne contient que ceux-ci :

MONTAGUE.

— Ah ! cette humeur sombre lui sera fatale, — si de bons conseils n’en dissipent la cause.

BENVOLIO.

— Cette cause, la connaissez-vous, mon noble oncle ?

MONTAGUE.

— Je ne la connais pas et je n’ai pu l’apprendre de lui.

Après quoi Benvolio reprend : « Tenez, le voici qui vient. »

(43) Au lieu de ce distique :

Alas ! that love, whose views are muffled still,
Should without eyes see pathways to his will !

« Hélas ! faut-il que l’amour, malgré le bandeau qui l’aveugle.
Trouve, sans y voir, un chemin vers son but ! »

L’édition de 1597 a celui-ci.

Alas ! that love whose views are muffled still,
Should, without laws, give pathways to our will !

« Hélas ! faut-il que l’amour, malgré le bandeau qui l’aveugle,
Prescrive, lui qui ne connaît pas de loi, un chemin à notre volonté ! »

(44) Au lieu de :

Being vex’d, a sea, nourish’d with loving tears.
« Comprimé, c’est une mer qu’alimentent des larmes amoureuses. »

L’édition de 1597 dit :

Being vex’d, a sea raging with a lover’s tears.
« Comprimé, c’est une mer mise en fureur par les larmes d’un amoureux. »

(45) Ce vers : « Elle se dérobe au choc des regards provocants » manque à l’édition de 1597.

(46) Dans la pièce primitive, la scène finit à ces mots : « Ses