Eh bien ! monsieur, quoi de nouveau ?
— Monseigneur votre fils a tiré l’épée contre mon maître.
— Ha ! il n’y a pas eu de mal, j’espère ?
Il aurait pu y en avoir, — mais mon maître a fait de cette rencontre un jeu plutôt qu’un combat, — il était sans colère… Les assistants — les ont séparés.
J’en suis bien aise.
— Votre fils est le champion de mon père : il soutient sa cause ; — dégainer contre un proscrit ! le brave seigneur ! — Je voudrais les voir — face à face en Afrique, — et être moi-même auprès d’eux avec une aiguille pour en piquer — celui qui reculerait…
Pourquoi avez-vous quitté votre maître ?
— Par son ordre. Il ne m’a pas permis — de l’accompagner au port, et il m’a laissé ses instructions — sur le service que j’aurai à faire — quand il vous plaira de m’employer.
Cet homme — a toujours été votre fidèle serviteur : j’ose gager mon honneur — qu’il restera tel.
Je remercie humblement votre altesse.
— De grâce, faisons ensemble quelques pas.