Tu es l’unique appui — que les dieux me laissent pour vivre. Pars, je te prie. — Il y aurait encore bien des choses à considérer : mais nous tirerons — des circonstances le meilleur profit. Je suis déjà aguerrie — à cette épreuve, et je la soutiendrai — avec un courage de prince. Je t’en prie, pars.
— C’est bien, madame. Abrégeons les adieux, — de peur que, mon absence étant remarquée, je ne sois soupçonné d’avoir aidé à votre évasion de la cour… Ma noble maîtresse, — voici une boîte que je tiens de la reine. — Ce qu’elle renferme est précieux. Si vous êtes malade sur mer, — si sur cette terre vous avez des langueurs d’estomac, — une goutte de ceci dissipera l’indisposition.
Cherchez un ombrage, — et équipez-vous pour votre virilité… Puissent les dieux — vous guider vers le succès !
Ainsi soit-il ! je te remercie.