— Vous saviez son départ, comme vous savez — ce que vous deviez entreprendre en son absence.
Seigneur, — vous parlez un langage que je ne comprends pas ; — ma vie est sous le coup de vos visions, — et j’en fais l’abandon.
Ce sont vos actes qui sont mes visions : — c’est parce que vous avez eu de Polixène un enfant bâtard, — que je l’ai rêvé ! De même que vous avez perdu toute honte, — (chacune de vos pareilles est dans ce cas), vous avez perdu toute franchise ; — mais ce sont des dénégations trop intéressées pour être efficaces… — Sache-le ! — Si ton marmot, abandonné à lui-même, a été jeté dehors, — n’ayant pas de père qui le reconnût, c’est encore plus — ta faute que la sienne. Attends-toi donc aussi à subir notre justice, et la moindre satisfaction — qu’elle exige, c’est la mort.
Seigneur, épargnez vos menaces ! — Cet épouvantail dont vous voulez m’effrayer, je le cherche. — Pour moi la vie ne peut plus être un bien. — La couronne, la joie de ma vie, votre faveur, — je la considère comme