— Je suis une plume pour tous les vents qui soufflent… — Dois-je vivre pour voir cette bâtarde s’agenouiller — en m’appelant son père ? Mieux vaut la brûler — que de la maudire alors. Mais, soit, qu’elle vive !… — Non, elle ne vivra pas davantage !…
Approchez, messire, — vous qui vous êtes si tendrement interposé — avec votre dame Margoton, votre accoucheuse, — pour sauver la vie de cette bâtarde (car c’est une bâtarde, — aussi sûr que cette barbe est grise), qu’êtes-vous prêt à risquer — pour sauver la vie de ce marmot ?
Tous les sacrifices, monseigneur, — que mes forces peuvent supporter, — et que la noblesse peut me commander ! Je suis disposé, tout au moins, — à offrir le peu de sang qui me reste — pour sauver l’innocente, à faire tout le possible.
— Ce que je vais te demander est possible ; jure sur cette épée — de l’exécuter.
Je le jure, monseigneur.
— Écoute, et obéis, vois-tu ? car la moindre — omis-