Nous sommes trop solide, mon frère, — pour que vous puissiez nous mettre dans cet état-là.
Pas un jour de plus !
— Encore une semaine !
Très-décidément, demain.
— Eh bien, partageons la différence ; pour ça — je ne veux pas de contradiction.
Ne me pressez pas ainsi, je vous en supplie. — Il n’est pas de parole émouvante, non, il n’en est pas au monde — qui puisse me gagner aussi vite que la vôtre ; elle me déciderait en ce moment, — si ce que vous demandez vous était nécessaire, quelque — urgence qu’il y eût pour moi à refuser. Mes affaires — me traînent en réalité chez moi ; me retenir, — ce serait me faire un fléau de votre affection ; et mon séjour — n’est pour vous qu’embarras et trouble. Pour nous mettre tous deux à l’aise, — adieu, mon frère.
Quoi ! bouche close, ma reine ? parlez donc !
Je comptais, seigneur, garder le silence jusqu’à ce que vous eussiez tiré de lui — le serment de ne pas rester. Vous, seigneur, — vous le pressez trop froidement. Dites-lui que vous êtes sur — que tout va bien en Bohême ; cette rassurante nouvelle — est certifiée par le dernier courrier ; dites-lui cela, — et il sera forcé dans sa meilleure parade.
Bien dit, Hermione.