— Demain matin, venez chez moi, — et puisque vous n’avez pu être mon gendre — soyez du moins mon neveu : mon frère a une fille — qui est presque le portrait de l’enfant que j’ai perdue, — et qui est notre unique héritière à tous deux ; — donnez-lui le titre que vous auriez donné à sa cousine, — et ma vengeance est morte.
Oh ! noble seigneur ! — votre extrême bonté m’arrache des larmes ! — J’embrasse votre offre ; disposez — à l’avenir du pauvre Claudio.
— Demain donc je vous attends ; — pour ce soir, je vous laisse.
Ce méchant homme — sera confronté avec Marguerite, — qui, je le crois, a trempé dans ce crime, — payée par votre frère.
— Non, sur mon âme, il n’en est rien ; — elle ne savait pas ce qu’elle faisait, lorsqu’elle me parlait ; — elle a toujours été probe et vertueuse, — dans tout ce que je connais d’elle. —
En outre, seigneur, quoique la chose ne soit pas mise en blanc et en noir, sachez que le plaignant, le délinquant que voici, m’a appelé âne ; souvenez-vous-en, je vous en supplie, dans votre sentance. De plus les gens du