Allons ! qu’on lui donne une autre lance ! celle-ci vient de se rompre.
Sur ma parole, il change de plus en plus. Je crois qu’il est réellement furieux.
S’il l’est, il sait comment retourner sa ceinture (25).
Puis-je vous dire un mot à l’oreille ?
Dieu me préserve d’un cartel !
Vous êtes un misérable. Je ne plaisante pas. Je vous le prouverai comme vous vous voudrez, avec ce que vous voudrez et quand vous voudrez. Rendez-moi raison ou je déclarerai que vous êtes un lâche ; vous avez tué une femme charmante, sa mort doit retomber sur vous. Il faut que j’aie de vos nouvelles !
C’est bien, j’irai à votre rendez-vous, à condition que j’y trouverai bonne chère.
Quoi ! un festin ? un festin ?
Oui, ma foi, et je l’en remercie : il veut me régaler d’une tête de veau et d’un chapon ; si je ne les découpe pas très-galamment, dites que mon couteau ne vaut rien… Est-ce que je ne trouverai pas une bécasse aussi ?
Monsieur, votre esprit va l’amble parfaitement ; il a l’allure aisée.
Je vais te répéter l’éloge que Béatrice faisait l’autre