Cette page a été validée par deux contributeurs.
205
SCÈNE XIX.
DIOMÈDE.
— Je veux le corriger.
AJAX.
— Je serais le général, que je céderais mon poste — plutôt que cette correction-là… Troylus, dis-je ! Hé ! Troylus !
Arrive Troylus.
TROYLUS.
— Ô traître Diomède !… tourne ta face fausse, traître, — et paie-moi la vie que tu me dois pour mon cheval !
DIOMÈDE.
— Ah ! te voilà donc !
AJAX.
— C’est moi seul qui combattrai avec lui ; arrête, Diomède.
DIOMÈDE.
— Troylus est ma prise. Je ne resterai pas spectateur.
TROYLUS.
— Venez donc tous deux, Grecs ergoteurs ; en garde, tous deux !
Ils s’éloignent en combattant.
Arrive Hector.
HECTOR.
— Oui, c’est Troylus ! Oh ! bien combattu, mon plus jeune frère.
Arrive Achille.
ACHILLE.
— Enfin, je te vois. Ah ! en garde, Hector !
HECTOR.
— Prends haleine, si tu veux.