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SCÈNE XIX.

DIOMÈDE.

— Je veux le corriger.

AJAX.

— Je serais le général, que je céderais mon poste — plutôt que cette correction-là… Troylus, dis-je ! Hé ! Troylus !

Arrive Troylus.
TROYLUS.

— Ô traître Diomède !… tourne ta face fausse, traître, — et paie-moi la vie que tu me dois pour mon cheval !

DIOMÈDE.

— Ah ! te voilà donc !

AJAX.

— C’est moi seul qui combattrai avec lui ; arrête, Diomède.

DIOMÈDE.

— Troylus est ma prise. Je ne resterai pas spectateur.

TROYLUS.

— Venez donc tous deux, Grecs ergoteurs ; en garde, tous deux !

Ils s’éloignent en combattant.
Arrive Hector.
HECTOR.

— Oui, c’est Troylus ! Oh ! bien combattu, mon plus jeune frère.

Arrive Achille.
ACHILLE.

— Enfin, je te vois. Ah ! en garde, Hector !

HECTOR.

— Prends haleine, si tu veux.