— Et vous, maintenant, vous, astres, désormais rentrés dans votre sphère légitime, — où sont vos forces ? Prouvez votre retour à la loyauté, — et repartez sur-le-champ avec moi — pour chasser la désolation et le déshonneur éternel — hors des faibles portes de notre patrie défaillante. — Attaquons vite, ou vite nous serons attaqués : — le Dauphin fait rage sur nos talons.
— Il paraît que vous n’en savez pas aussi long que nous. — Le cardinal Pandolphe se repose à l’abbaye, — depuis une demi-heure. Il vient de quitter le Dauphin, — et il apporte de sa part des propositions de paix — que nous pouvons accepter avec honneur et profit : — le prince est disposé à abandonner sur-le-champ cette guerre.
— Il le sera encore plus, s’il nous voit — tous bien fortifiés pour la défense.
— Mais c’est en quelque sorte une affaire faite : — il a déjà renvoyé bon nombre de transports — à la côte, et remis sa cause et sa querelle — à la décision du cardinal. — Cette après-midi, si vous le trouvez bon, — nous courrons tous auprès de celui-ci, vous, les autres lords et moi, — pour conclure heureusement cette négociation.
— Soit !
Et vous, mon noble prince, — accompagné par les