Viens ici, esprit ! — Mets Caliban et ses compagnons en liberté. — Dénoue le charme.
Comment va mon gracieux seigneur ? — Il vous manque encore, de votre suite, — d’étranges gaillards que vous oubliez. —
Que chacun s’évertue pour tous les autres, et que nul ne se soucie de soi-même ! Car tout n’est que hasard ici-bas… Coragio, monstre, Coragio !
Si les espions que je porte dans ma tête ne me trompent pas, voici un superbe spectacle.
— Ô Setebos, voilà de magnifiques esprits, vraiment ! — Comme mon maître est beau ! J’ai bien peur — qu’il ne me châtie.
Ha ! ha ! — Quels sont ces êtres, monseigneur Antonio ? — Sont-ils à vendre pour argent ?
Très-probablement. L’un d’eux — est un vrai poisson, bon, à coup sûr, pour le marché.
— Regardez les galons de ces hommes, messeigneurs, — et dites-moi s’ils sont honnêtes.
Ce coquin difforme — est le fils d’une sorcière, une sorcière si puissante — qu’elle pouvait agir sur la lune,