Là, comme il se moque de moi !…
Le laisseras-tu faire, mon seigneur ?
Seigneur, dit-il ? Faut-il qu’un monstre soit à ce point naïf !
Là ! là ! encore !… Mords-le à mort, je t’en prie.
Trinculo, soyez bonne langue : si vous faites le mutin, le premier arbre… Ce pauvre monstre est mon sujet, et je ne veux pas qu’il subisse d’insulte.
Je remercie mon noble seigneur. Daigneras-tu écouter encore une fois la requête que je t’ai faite ?
Oui, morbleu ! mets-toi à genoux et répète-la. Je me tiendrai debout, ainsi que Trinculo.
— Comme je te l’ai dit — déjà, je suis soumis à un tyran, — un sorcier qui par artifice m’a — volé cette île.
Tu mens.
— C’est toi qui mens, singe moqueur, c’est toi ! — Je voudrais que mon vaillant maître te détruisît. — Je ne mens pas. —