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FERDINAND.
Vous serez ma maîtresse, très-chère ; — et moi, toujours ainsi, à vos genoux.
MIRANDA.
Vous m’épouserez alors ?
FERDINAND.
— Oui certes, aussi volontiers — que la servitude épouse la liberté. Voici ma main.
MIRANDA.
— Et voici la mienne, avec mon cœur dedans. Et maintenant adieu… — pour une demi-heure.
FERDINAND.
Mille ! mille baisers !
Ils sortent.
PROSPERO.
— Je ne puis être aussi joyeux qu’eux — pour qui tout est surprise ; mais ceci me rend — aussi heureux que possible. Je retourne à mon livre, — car, avant l’heure du souper, il me reste à faire — bien des choses urgentes.
Il sort.
SCÈNE VI.
[Une autre partie de l’île.]
Entrent Stephano et Trinculo. Caliban les suit avec une bouteille.
STEPHANO.
Plus un mot… Quand la barrique sera vide, nous boirons de l’eau ; jusque-là pas une goutte ! Ainsi, ferme et à l’abordage ! Valet-monstre, bois à moi.
TRINCULO.
Valet-monstre !… que cette île est folle ! on dit que